21 décembre 2017
13 présents, 6 excusés
En première partie de réunion, Michel Campy présente Terroirs viticoles du Jura. Géologie et paysages, édité début décembre 2017 par Mêta Jura. Un power-point didactique permet de comprendre sa démarche et la façon dont les terroirs issus de la géologie particulière du Jura contribuent à l’originalité de ses vins.
Echanges sur nos lectures
C’est une habitude, cette dernière séance de l’année porte sur la présentation par les participants d’ouvrages qu’ils ont aimés et ont envie de faire connaître.
Nous découvrons l’oeuvre de Jean-François Billeter, philosophe et sinologue rattaché à la pensée taoïste, qui nous plonge dans un monde étranger au nôtre. Après la mort de son épouse, il a décidé de faire œuvre utile, de partager les sentiments qui l’ont traversé et les observations qu’il a pu faire dans cette période agitée ; c’est le propos Une autre Aurélia (Allia, 2017).
Autre approche avec Philippe Dunboy, Le Corbusier : Croquis de voyages et études, reprise de récits et impressions de voyages, ponctués de croquis, publiés dans des journaux et revues par l'architecte de 1911 à 1947, suite à ses voyages de jeunesse en Italie, en Grèce, en Orient, ou à ses séjours en Amérique du Sud, à New York, etc. (La Quinzaine littéraire, 2009).
Yves Vargas s’intéresse à l’évolution des regards sur La souffrance animale. Regards sur la peinture flamande (Fiacre, 2017).
Henry Louis Mencken (1880-1956), grand écrivain américain peu connu en France, laisse une oeuvre considérable : ces Partis Pris sont ceux d'un homme libre et savant qui n'hésite jamais à défendre l'intelligence, le savoir et la culture chaque fois qu'il les voit menacés.
Du Canada, nous vient Jeu blanc de Richard Wagamese (Zoe, 2017), récit d’un Indien qui devient un grand joueur de hockey sur glace dont l’existence a été influencée par un évènement subi dans sa jeunesse : ascension, chute et rédemption.
La serpe de Philippe Jaenada (Flammarion 2017) relate l’histoire d’Henri Girard, accusé de trois meurtres, acquitté, exilé au Venezuela d’où il revient en 1950 sous le pseudonyme de Georges Arnaud, l’auteur de Le salaire de la peur.
Les sœurs Rondoli, recueil de nouvelles de Maupassant (1884) nous plonge dans des histoires parfois un peu coquines.
L‘anthropologue Françoise Héritier, récemment décédée, nous laisse des livres très forts dont son dernier ouvrage, Au gré des jours. Un ouvrage formidable, éloge de la curiosité qui donne envie d’aller voir ce qu’il y a derrière les choses, de l’éclectisme et de la foi en la vie. Elle y évoque aussi la formation intellectuelle reçue de Claude Levi-Strauss, son amour des arts et de la littérature.