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Jacques Girod, « chanceux de la vie »
11 mai 2023, Centre social, 18h30
27 présents, 10 excusés
" Paroles d'un Chanceux de la vie ". 1) Chanceux de ma Famille admirable . 2) Chanceux de mon parcours de formation : Séminaire de Vaux ; Fauverney, Pontcharra (Agnès). 3) Chanceux de mon Service Militaire Mémorable : Dahomey- Benin. 4) Chanceux de mes cinq ans d'enseignant en Maison Familiale : St Laurent de Chamousset, Rhône. 5) Chanceux de mon retour à la ferme familiale. 6) Chanceux d'un concours national : Agri 7 Jours et CNJA. 7) Chanceux de Responsabilités Agricoles : CDJA, FDSEA, Chambre d’Agriculture, Centre Formation Fauverney. 8) Chanceux de responsabilités municipales. 9) Chanceux des Thermes de Salins. 10) Chanceux de la Grande Saline (UNESCO). 11) Chanceux de La Maison du Crédit Agricole (Origine).
J'espère que cela vous conviendra ?? Et s'il faut modifier photos et texte, dites-le moi bien simplement ...
Jacques Girod est venu nous parler de son parcours, qu’il a illustré avec des images de sa famille et des étapes d’une vie bien remplie.
Il est né dans une famille d’agriculteurs des environs de Salins, d’un père intransigeant avec ses 8 enfants et d’une mère qui était la bonté même. Après sa scolarité en pension à Vaux-sur-Poligny il revint pendant quelques années à la ferme familiale, son père étant malade. Avec son service militaire, c’est le départ pour l’Afrique. À Ouidah, il est chargé de monter la classe des enfants à l’école. Un moment clé de sa vie qu’il prolongera par les actions au sein de l’AFDI (Agriculteurs français et développement international) en faveur des agriculteurs malgaches avec lesquels il noue des liens très forts et aide à se développer.
Sa formation agricole passe par Fauverney (Côte d’Or) puis la Maison familiale rurale de Pontcharra (Isère), où il est moniteur et rencontre Agnès qui deviendra sa femme.
De retour dans le Jura en 1971, il revient à la ferme qui passe progressivement de 15 hectares du temps de son père à 60 aujourd’hui, faisant vivre 3 familles, avec une porcherie puis l’élevage laitier. En 1972, le journal Agri 7 remarque son jeune couple, ce qui lui vaut de belles rencontres et lui met le pied à l’étrier. Il entre au CDJA, devient président du centre de Fauverney, de la FDEA du Jura et sera président de la Chambre d’agriculture du Jura pendant 13 ans et élu au conseil municipal de Salins jusqu’en 2014, participant notamment au montage des dossiers UNESCO pour la Saline et d’un nouvel établissement thermal.
Il milite pour des prix garantis pour les produits agricoles de façon à permettre aux agriculteurs de vivre de leur travail. Dans les années 1960, il y avait 14 fermes laitières à Salins, il en reste une.
Jacques Girod a tenu à rendre hommage à des personnes qui l’ont marqué : Claude Jourdant (maire de Salins), Patrick Elvezi (directeur de la Chambre d’agriculture du Jura avec lequel il eut à gérer le dossier des emprises de l’A39 sur les terres agricoles) et Frédéric Gachet (secrétaire général de la Ville de Salins lorsqu’il y était élu).