Jean-Philippe Macchioni, parcours d’un amoureux de la nature
20 avril 2023, Centre social, 18h30
30 présents, 11 excusés
Très jeune, Jean-Philippe Macchioni, que son oncle amenait à la pêche dans la Loue, s’est découvert une passion pour la nature. Ses contacts avec les naturalistes de l’université de Besançon, Jean-Claude Robert (1939-2014) et Jean-Yves Cretin, lui ont permis d’intégrer le monde des naturalistes de terrain. Il aime filmer « les bestioles ».
Son passage au CPIE au début des années 1908 lui fait découvrir qu’on peut intéresser les gens à l’environnement. Ses films (série « Nature Image ») sont diffusés sur FR3 où Mireille Chalvon promeut l’idée que l’éducation populaire a toute sa place à la télévision : un rêve !
Il faut surtout retenir le caractère novateur des formats télévisuels alors proposés par Jean-Philippe Macchioni : 3 minutes, 6 minutes puis 13 minutes. Puis ce sont des 26 minutes sur la guêpe, le faucon pèlerin pour Canal+ National Geographic. Valorisant toujours le Jura, ses films sont récompensés dans de grands festivals internationaux (« Monsieur Cincle », « La falaise aux pèlerins »). Il met en images la forêt de Chaux, la tradition de l’alpage franco-suisse et, récemment la géologie du Jura à la demande du Parc Naturel Régional du Haut-Jura avec Vincent Bichet, Michel Campy et Gaël Comment : « Jura, le temps d’une montagne ».
Avec la photographie, qu’il pratique depuis longtemps parallèlement à son activité de réalisateur, Jean-Philippe Macchioni ouvre depuis quelques années une nouvelle voie à l’expression de sa sensibilité et à la sagacité de son regard posé sur le monde. Un premier travail, issu d’une longue recherche dans l’univers de la macrophotographie, a donné naissance aux expositions « Nouveaux mondes » et « Jours de glace », suivies de l’exposition « Jura, jours de neige » qui continue sa trajectoire et dont le sujet est l’objet un ouvrage est en préparation.
Avec simplicité et humour, Jean-Philippe Macchioni a présenté son parcours, qui doit beaucoup aux chances qu’il a su saisir. Les extraits de films qu’il a présentés ont révélé, s’il en était besoin, son talent et sa grande sensibilité.
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